Selon un bilan de la Fédération française du prêt à porter féminin, la consommation d'habillement continue de fléchir au premier semestre 2013 à -2,4% en valeur. Un léger mieux est toutefois attendu pour la fin de l'année, notamment sur la mode féminine.
Sur le premier semestre, la consommation d'habillement recule en valeur de 2,4% selon un bilan de la Fédération française du prêt-à-porter féminin. Une nouvelle attendue qui s'inscrit dans le prolongement des années précédentes puisqu'en effet, le secteur enregistre des baisses continues depuis 5 ans. La faute en revient principalement à la conjoncture économique maussade de ces dernières années selon les professionnels.
Les Français soumis à la baisse de leur pouvoir d'achat doivent faire des arbitrages, et l'habillement est l'un des budgets qui connait le plus les coupes sombres. Ceci étant dit, le marché se maintient peu ou prou en volume grâce aux efforts consentis par les enseignes. Les promotions et les soldes ont ainsi fait le plein de clients à prix réduits. Selon des données provisoires de l'IFM (Institut français de la mode), au premier semestre, près de la moitié des vêtements féminins ont été achetés à prix réduits. Cette tendance est en nette progression selon l'IFM qui constate sur le premier semestre 2013 un total de 2,18 milliards d'euros de vêtements vendus au rabais sur les 4,9 milliards d'euros dépensés par les clientes en six mois, soit 44,6% contre 40,2% sur la même période de l'an dernier.
Le prêt-à-porter féminin résiste mieux
La mode féminine qui enregistre au premier semestre un recul en valeur de -1,6%, résiste mieux que le marché masculin. Ce dernier décroche en effet de -2,8% au premier semestre tandis que celui de l'enfant chute de -3,6%. Pour mémoire, la mode féminine redresse allègrement la barre cette année : au premier semestre 2012, la consommation d'articles de prêt-à-porter féminin avait chuté en effet beaucoup plus lourdement à -5,4%. Pour la fin de l'année, les professionnels anticipent un léger mieux, principalement sur le segment du prêt-à-porter féminin. L'année pourrait se clôturer ainsi sur une baisse plus limitée (autour des -1%) pour la mode féminine.
Dominique André-Chaigneau, Franchise Mode Textile ©